Harry Potter et le test MBTI (partie 1)

Désolée de ne pas avoir posté cette semaine, je n'avais pas le temps, et Gaëlle non plus. En contrepartie, vous aurez deux articles cette semaine : celui-ci et un autre de Gaëlle.

Vous vous demandez peut-être ce que ce titre signifie. Le test MBTI est souvent utilisé par les psychologues afin de déterminer le mode de fonctionnement de leurs patients. Le principe de ce test part du constat suivant : notre comportement varie selon les situations mais ces variations ne sont pas aléatoires. Elles dépendent en effet de notre préférence naturelle sur quatre dimensions principales.
Cela ne signifie pas qu'une personne est incapable de se comporter de façon opposée à sa préférence naturelle mais simplement qu'elle aura plus de mal à se comporter de cette façon.
Tout cela peut vous paraître un peu flou mais vous allez vite comprendre.
Dans cet article, je vais analyser les personnalités des principaux personnages de Harry Potter selon le test MBTI.

Attention: Je tiens à préciser que, n'étant pas une psychologue et ne pouvant pas de tout façon pas faire passer le test aux personnages, les analyses qui suivent sont subjectives et dépendent en grande partie de ma propre vision des personnages.

Commençons par un rapide résumé des différents modes de fonctionnement:

                 Le lieu où nous puisons notre énergie

Extraverti : Les types E sont généralement sociables et dynamiques. Ils ont besoin de contact avec les autres et sont davantage orientés vers l'action que vers la réflexion.

Introverti : Les types I sont souvent réservés et calmes. Ils aiment être seul et sont plutôt orientés vers la réflexion.

          La façon dont nous saisissons les informations

Sensation : Les personnes de type S sont réalistes et ont un sens pratique. Elles aiment ce qui est concret et s'attachent davantage aux faits et aux détails.

Intuition : Au contraire des types S, les personnes de type N sont créatives et à l'aise avec les concepts.  Elles perçoivent les possibilités au-delà des faits directement observables et abordent le monde dans sa globalité. 

              La manière dont nous prenons nos décisions

Pensée : Les types T sont plutôt logiques et cherchent avant toute chose la justice. Ils prennent leurs décisions en considérant les faits et en cherchant des critères objectifs de vérité ("c'est vrai ou faux")

Sentiment : En revanche, les types F sont généralement empathique et cherchent avant tout à faire régner l'harmonie. Ils décident en considérant ce qui est bien pour eux et pour les autres selon leurs valeurs personnelles ("c'est bien ou mal") et leurs sentiments ("j'aime, je n'aime pas")

                        Notre mode d'action préférentiel 

Jugement : Les personnes de type J sont organisées et rigoureuses. Elles aiment régler et maîtriser leurs vies et préfèrent que les choses soient en ordre.

Perception : Les personnes de type P improvisent facilement et sont généralement flexibles et ouvertes aux opportunités. Elles s'adaptent au moment présent et cherchent à comprendre plutôt qu'à maîtriser.

Maintenant que vous connaissez un peu mieux le test MBTI, commençons sans plus attendre la répartition de nos personnages préférés !

Harry Potter

I : Harry est plutôt introverti : mis à part Ron et Hermione, il fréquente peu les autres sorciers de son âge. De plus, il se met peu en avant et a souvent tendance à vouloir agir entièrement seul (on pense notamment au moment où il a voulu faire la chasse aux horcruxes en solitaire).

N : Le jeune sorcier n'est pas spécialement réaliste ou pratique. Il est au contraire idéaliste et aborde le monde dans sa globalité. Il se désintéresse également de l'aspect concret et matériel des choses et leur préfère les concepts, ce qui est propre aux types N.

F : Sa propension à foncer tête baissée au secours de ses amis ou du monde sans se poser de questions, parfois à ses dépends comme à la fin du tome 5, montre qu'Harry est un type F. De plus, il évite en général les conflits, préférant souvent mentir plutôt qu'en provoquer un.

P : Notre héros est un élève peu organisé : il fait souvent ses devoirs à la dernière minute et n'anticipe jamais ses révisions pour les examens.Il ne se soucie également pas des règles établies et s'adapte facilement au changement (il s'est intégré très vite à Poudlard). Toutes ces caractéristiques montrent bien qu'il est un type P.

Ron Weasley

E : Contrairement à Harry, Ron est extraverti. Plus dynamique et spontané que le héros, il est à l'aise avec les autres et dit souvent tout haut ce qu'il pense. Il est rarement seul, a souvent du mal à se concentrer en cours et lit peu souvent, en partie parce qu'il a une préférence pour les activités sociales.

S : Le meilleur ami d'Harry est sans conteste un type S. Tout d'abord, Ron se pose peu de questions et s'intéresse relativement peu aux cours enseignés à Poudlard. Ensuite, il est plus pragmatique qu'imaginatif. Enfin, lorsqu'il prend la parole, il va droit au but. Bref, Ron penche clairement du côté de la Sensation.

T : Le meilleur ami d'Harry est souvent porté vers le conflit : il se dispute beaucoup avec Hermione ou ses frères. Il est assez rancunier et ne cherche pas à éviter les conflits. De plus, il a généralement du mal à comprendre les sentiments des autres. Ainsi, dans le tome 5 Hermione décrète que Ron a "la capacité émotionnelle d'une cuillère à café" faisant ainsi référence à son comportement typique des T.

P : Aucun doute possible : Ron est résolument un type P. Tout comme Harry, il est mal organisé et se soucie peu des règles. Il est aussi très peu sensible au stress, même à l'approche des examens. De plus, il n'a aucun penchant maniaque.

Hermione Granger

I : Hermione est assez ambigüe : il est difficile de déterminer si elle est introvertie ou extravertie. Néanmoins, elle penche du côté des introvertis. D'une part, à l'instar d'Harry, elle fréquente peu les autres étudiants. D'autre part, elle a des facilités de concentration propres aux types I : elle peut facilement travailler pendant des heures à la bibliothèque.   

S : A l'inverse de l'aspect précédent, on peut sans aucun doute affirmer qu'Hermione de type S.  Elle est purement rationnelle : elle méprise d'ailleurs grandement les prédictions du professeur Trelawney ou le comportement rêveur de Luna. Elle est également rigoureuse, ce qui lui permet en partie d'avoir d'excellents résultats scolaires.

  

T : Souvenez vous : dans le tome 3, Lavande est très triste de la perte de son lapin et devient persuadée que Sibylle Trelawney l'avait prédit. Au lieu d'essayer de la consoler, Hermione démontre que la prédiction de leur professeur de Divination et la mort du lapin est une pure coïncidence.Cela montre qu'elle est plus logique qu'empathique. Elle a aussi beaucoup de recul: elle a plusieurs fois empêché Harry de foncer tête baissée au- delà du danger.

J : Au contraire de Ron et d'Harry, Hermione est très organisée, au point de les agacer. Elle est également prévoyante : dans le tome 7, à la grande surprise d'Harry et de Ron, elle a pensé à emporter leurs affaires au cas où ils devraient partir dans la précipitation. Elle est donc purement un type J.

Albus Dumbledore

Pour cette analyse, je vais me concentrer sur Dumbledore jeune puisque Dumbledore âgé ayant atteint un certain équilibre, ses préférences ne sont pas discernables.

I : Elphias Doge, un ancien ami de Dumbledore, décrit ce dernier lorsqu'il était élève à Poudlard comme un jeune homme sympathique bien que solitaire. Plus tard, l'entourage de Dumbledore se réduira à une seule personne : Grindelwald. Ce penchant solitaire montre à lui seul que le côté introverti du directeur de Poudlard est dominant.

N : Les plans que Grindelwald et Dumbledore ont élaboré ensemble montrent bien le côté idéaliste de ce dernier : il ne se rend pas compte que ses idées sont irréalisables. Un autre argument prouvant l'appartenance du célèbre sorcier aux types N est son aisance avec les concepts qui se ressent notamment dans les paroles de sagesse qu'il donnera à Harry.

T : Cela vous surprendra peut-être mais il existe de sérieuses raisons de penser que Dumbledore penche du côté de la Pensée. D'une part, il a abandonné sa famille afin de partir avec Grindelwald ce qui montre qu'il a du mal à percevoir les conséquences des ses actes sur les autres. D'autre part, le plan qu'il a élaboré pour défaire Voldemort, certes efficace, est très dur à suivre pour lui et pour les autres : Harry doit se sacrifier, Rogue doit se faire passer pour un mangemort aux yeux de tout les sorciers,... S'il était de type F, il n'aurait peut-être pas supporté ce plan, pourtant le seul à pouvoir vaincre Voldemort.

P : Les informations données dans les livres sur la jeunesses de Dumbledore ne permettent pas vraiment de déterminer cet aspect de la personnalité de ce personnage. Néanmoins, le fait que Dumbledore ne soit pas dérangé par les constantes entorses au règlement de Harry peut l'apparenter à un type P.

Je n'ai pas analysé la personnalité de Voldemort tout simplement parce que celui-ci, ne pouvant pas ressentir de l'amour et ayant séparé en huit parties son âme, n'est pas un humain à part entière, ce qui altère considérablement sa personnalité.  

Avertissement :  Il y aura une suite à cet article où j'analyserai d'autres personnages (Neville, Luna, d'autres Weasley,...)