dimanche 5 janvier 2020

Le Carnet de Voldemort (Partie 1/3)




Cela faisait une semaine qu'Ophélie et Gaëlle étaient enfermées dans la cave du Manoir des Malefoy. Les Mangemorts ne leur avaient encore rien fait… Pour l'instant. Elle espéraient vraiment qu'au moins un de leurs abonnés ait réussi à trouver le code et à venir jusqu'ici. Soudain elles entendirent un grand bruit. Puis des cris étouffés. Puis une cavalcade dans les escaliers. La porte de la cave s'ouvrit, à la grande surprise des deux sœurs, sur  @HeliaLovegood, @VavaTommo, @Choixpeaumagiqu, @pub03428355, @europeanpatent, Nini, Marion, Guillaume et Roberto.  Gaëlle s'exclama : "Comment avez-vous fait pour nous libérer ?" HeliaLovegood répondit : "On s'est mis à neuf pour les neutraliser. Il n'étaient que cinq, on les a eu assez facilement." VavaTommo ajouta :"Mais pas pour longtemps !" Choixpeaumagiqu les pressa : "Vite, dépêchons-nous de partir !" Les deux sœurs et leurs libérateurs partirent en courant du Manoir. Ce n'est qu'une fois arrivées dans les locaux de leur blog qu'elles purent soupirer de soulagement.
Ophélie se reprit : "Postons vite cet article avant qu'ils ne nous rattrapent de nouveau ! Nous allons ensuite devoir déménager les locaux, on ne sait jamais."

Elle se mit à écrire : "Nous avons fait une grande découverte dans la cave du Manoir des Malefoy. Nous avons en effet trouvé le carnet de Voldemort, celui-là même qu'il avait transformé en Horcruxe. La destruction de l'Horcruxe a fait à nouveau de ce carnet un simple journal ordinaire. Malgré tout, beaucoup de pages sont en très mauvais état, voire illisibles. Nous tenons à partager avec vous quelques extraits, les seuls que nous ayons pu déchiffrer. Bonne lecture !"



Bien sûr, les évènements de ce journal n'appartiennent pas de manière officielle au monde d'Harry Potter. Néanmoins, notre narration s'appuie sur des personnages et évènements existant dans les livres.




31 Décembre 1936

C'est ici que commence mon carnet. En ce jour, celui de mon anniversaire, Martha, l'assistante de Mrs Cole, m'accompagne à Vauxhall Road pour m'acheter un cadeau d'anniversaire. C'est ce carnet que je choisis. C'est là que commence mon histoire.



11 Janvier 1937

Je me suis disputé avec Billy Stubbs. Il me reprochait de jouer les grands solitaires, et que cela influençait les autres enfants plus jeunes. 
Il est vrai que nombre d'entre eux m'adulent, sans que je n'aie rien à faire. D'après Martha, la seule personne sensée de cet orphelinat, c'est mon charisme qui les attire.
Mais peu importe. 
Je me rends dans la chambre de Billy, qu'il partage avec Denis Bishop, et parcourt les étagères du regard. Rien d'intéressant, à part une vieille toupie et une montre arrêtée depuis longtemps au bracelet en cuir usé. 
Je m'empare de ces deux objet, avant de retourner dans ma chambre et les place dans ce coffret de bois que j'ai repéré dans le bureau de Mrs Cole, avec les autres objets "perdus" que j'ai récoltés.
Avec mon carnet, ce coffret en bois et son contenu sont tout ce que je possède.



31 Décembre 1937

Aujourd'hui, Mrs Cole a décidé de nous envoyer en excursion, loin de l'orphelinat. Elle doit être fatiguée de nous, et je la comprends. Il faut dire qu'Amy Benson commence vraiment à me taper sur les nerfs, elle et son éternel acolyte, Denis.
Lorsque nous sommes arrivés près de cette grotte, au bord de la mer, tout le monde était resté bouche bée devant cette étendue bleue sombre écumante qui fracassait ses vagues avec vacarme sur la pierre grisâtre. Sauf Amy et Denis, piaillant et sautant dans tous les sens. 
Ils troublent ma concentration.
Vue de l'intérieur, la grotte ne perdait rien de sa majesté. Au contraire, elle n'en paraissait que plus imposante. À la vue des enfants surexcités de l'orphelinat, j'éprouvai soudain le besoin de me recueillir. 
Je m'éloignai du groupe, jusqu'à ce que je n'entende plus que mes pas et ma respiration se multipliant à l'infini entre les parois étroites de la grotte. Les embruns salés, une giclure d'écume me parvinrent alors que je m'arrêtai au bord d'une autre ouverture dans la grotte. 
Quelque chose en moi palpitait, et ne demandait qu'à sortir. Comme cette fois, lorsque j'ai réussi l'exploit d'obliger le lapin de Billy à se pendre à une poutre. Quelque chose d'inconnu… 
   - Tom !
C'était la voix d'Amy. Des pas précipités, des respirations haletantes vinrent troubler ma quiétude. 
  - On t'a vu t'éloigner du groupe, alors on t'a suivi. C'est sympa, ici… 
Denis ne finit pas sa phrase. Irrité, je me retournai violemment tandis que l'orphelin se retrouva plaqué au mur, suffocant. 
Amy s'enfuit en hurlant.
Stupéfait, je relâchai ma concentration tandis que le sang giclait, imprimant des tâches sombres sur la pierre. 
Des tâches aussi sombres que mes pensées.



31 juillet 1938

Aujourd'hui, je suis allé acheter mes fournitures pour aller à Poudlard. Dans un mois, je pourrai enfin quitter l'orphelinat et aller dans un endroit où je serai reconnu à ma juste valeur et où je pourrai devenir puissant, bien plus puissant que Dumbledore, le plus puissant de tous les sorciers. Après sa visite, celui-ci m'avait donné de l'argent, qui ne ressemblait en rien à la monnaie habituelle. J'espèrais alors qu'il ne s'était pas moqué de moi. 
Mais mes doutes furent balayés à l'entrée du Chemin de Traverse. Celle-ci était pleine de familles venant acheter les fournitures de leurs enfants, de commerçants qui haranguaient la foule sur le pas de leurs boutiques à l'air étrange. 
De toute cette agitation, je ne remarquai qu'une seule chose : un bâtiment gigantesque et élégant à la fois. Sur son fronton était écrit "Gringotts, banque des sorciers". Je me promis à moi-même qu'un jour, j'aurai un coffre à mon nom dans cette banque.

Après avoir acheté toutes mes fournitures, il ne me restait plus d'argent. Je remarquai pourtant un écriteau indiquant "Allée des Embrumes". Le nom m'intriguait. Serrant ma nouvelle baguette dans ma poche -le fabriquant m'avait dit qu'elle était destinée à accomplir de grandes choses- je m'y engageai. 
L'atmosphère était radicalement différente. Il n'y avait plus de familles, plus de commerçants tapageurs mais seulement des sorciers et sorcières encapuchonnés, à l'air sombre. 
Je m'arrêtai devant une boutique, la plus grande de toutes : "Barjow et Beurk". A peine m'étais-je approché de la vitrine qu'un sorcier aux cheveux gras et aux épaules voûtées sortit de la boutique, l'air furieux : "Qu'est ce que tu fais là, gamin ? Tu n'as même pas l'argent pour acheter ! Va t'en d'ici !" Comme d'autres sorciers s'approchaient de moi d'un air menaçant, je décidai qu'il était préférable de suivre son conseil et de rebrousser chemin. 
Malgré tout, cette visite a été l'une des plus instructive...



1er septembre 1938

J'avais attendu ce moment depuis des mois. Aujourd'hui, il se réalise enfin. Du fond de ma barque, j'aperçois au loin le château de Poudlard. Il a bien plus de prestance que la bâtisse grisâtre de l'orphelinat. Après la traversée, je pénètre dans le hall du château. Un professeur nous enjoint de nous mettre en rang puis de patienter. 
Grâce aux discussions des élèves plus anciens, que j'ai écoutées attentivement, je connais le déroulement de la cérémonie de répartition. Les élèves ayant grandi dans une famille de sorciers ont sûrement de l'avance sur moi. Il va falloir que je trouve un moyen de rattraper mon retard. 
J'entre ensuite dans la Grande Salle. Devant moi s'aligne les tables des quatre maisons. Je sais déjà dans laquelle je vais être réparti. A l'appel de mon nom, je me place sur le tabouret. J'avais à peine posé le choixpeau sur ma tête que celui-ci se mit à parler : 
"Hum... Je vois de grandes capacités, une certaine intelligence… Ohoh ! Je vois aussi une ambition dévorante. Tu es destiné à accomplir de grandes choses mais prends garde, les chemins ne sont pas tous bons ! En tout cas, je pense que le mieux est de t'envoyer à... SERPENTARD !"
Je me dirige vers la table de ma Maison, un sourire triomphal sur mes lèvres. 

La suite des aventures de Tom Jedusor arrive la semaine prochaine !


Merci à @HeliaLovegood, @VavaTommo, @Choixpeaumagiqu, @pub03428355, @europeanpatent, Nini, Marion, Guillaume et Roberto de nous avoir libérées !


Ophélie et Gaëlle



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