dimanche 12 janvier 2020

Le Carnet de Voldemort (Partie 2/3)




Voici la suite de l'histoire de Voldemort ! Si vous n'avez pas lu le précédent volet, vous pouvez le lire ici avant de commencer la suite.




1er septembre 1940

Cela fait deux ans jour pour jour que je suis entré à Poudlard. 
J'ai pu apprendre à maîtriser mes pouvoirs et je suis rapidement devenu le meilleur élève de ma promotion. 
J'ai aussi vite appris à m'entourer des bonnes personnes : Nott vient d'une famille influente, Avery est intelligent, Mulciber puissant... Ce sont tous sans exception des sorciers de Sang-Pur. Après l'orphelinat, je n'ai pas envie de me mêler à des moldus, ou à des Sang-de-Bourbe, ce qui revient au même. 
Mes amis m'admirent mais pour ma part, je ne les apprécie pas. Je les ai approchés uniquement pour leurs qualités et atouts. Ils pourront m'être utiles plus tard.


7 juillet 1942 

Si Morfin n'a pas menti, mon père habite dans ce manoir.
 Mon père. 
Un moldu. 
Pendant tout ce temps, j'étais persuadé qu'il était un sorcier alors qu'en réalité, ma mère était la sorcière. Mais qu'importe, je dois faire table rase du passé et de mes origines.
Je m'introduis à pas de loups par la porte du manoir. Des éclats de voix me parviennent du salon au fond du couloir.
 Je jette un coup d'œil par l'entrebâillement de la porte et j'aperçois un homme brun, âgé d'une trentaine d'années, et me ressemblant en tous points. A côté de lui, sont assis deux personnes assez âgées. Mon père. Mes grands-parents. Mais non, ils ne sont rien pour moi. Ils n'existent même plus.
 J'ouvre la porte et crie "AVADA KEDAVRA". Ils tombent, les yeux écarquillés, le visage déformé par la terreur. 
Ils sont morts. 


13 avril 1943

Ça y est. 
Le temps est venu.
Après cinq dures années de recherche, je l'ai enfin trouvée. 
La chambre des secrets.
Je me tiens au milieu d'une flaque d'eau, dans les toilettes des filles, susurrant au robinet de s'ouvrir.
Les mots écorchent ma gorge, comme à chaque fois que je parle fourchelangue, tandis que le robinet s'écarte, révélant un tunnel sombre, presque vertical. 
Le temps est venu pour moi de perpétuer l'héritage le mon ancêtre et d'achever le travail qu'il a commencé.
J'ouvre les bras et inspire à plein poumons l'odeur de renfermé qui s'échappe peu à peu du tuyau.
Une odeur de mort.
Une odeur de victoire.


5 juin 1943

Je viens d'apprendre de Dippet que Poudlard va sans doute fermer à cause des attaques, si le coupable n'est pas trouvé ! Je suis allé trop loin en tuant cette Sang-de-Bourbe. Je ne me doutais pas qu'ils pourraient fermer Poudlard. Il faut à tout prix empêcher cette catastrophe ! Bien sûr, je ne peux pas me dénoncer moi-même : je serais renvoyé et je passerais la fin de mes jours à Azkaban. Mais par contre, je peux désigner un autre coupable...


22 juillet 1945

Quitter Poudlard a été une vraie épreuve pour moi. Mine de rien, cette école était devenue ma maison, mon foyer.
Mais il ne faut pas s'attarder sur le passé. Je dois avancer.
J'ai réussi à me faire employer chez Barjow et Beurk, une boutique de rares artefacts de magie noire. 
Mes chances de trouver un objet qui mérite mon âme ne sont que grandissantes.
Pour l'instant, je me rends chez Hebzibah Smith, qui possède une splendide coupe, héritage d'Helga Poufsouffle. 

Je sonne à la porte. Comme dans un rêve, elle m'ouvre, me parle, me montre la coupe. Mes réponses se font automatiques, mon esprit tout entier est accaparé par la coupe.
Je sors ma baguette. Un éclair vert lumineux en jaillit, pour frapper en plein dans le coeur d'Hebzibah.
Ses yeux me fixent, écarquillés de terreur. Des yeux figés. 
Lorsque mes doigts entrent en contact avec la coupe, je sens une partie de mon âme qui se détache, s'évapore, pénètre et possède la coupe. Le métal chauffe et se met à palpiter sous mes doigts, tandis que je savoure cette sensation de légèreté qui m'envahit peu à peu.
Plus que quatre.


27 juillet 1945

Dumbledore a refusé ma candidature.
Je m'en doutais un peu, il n'a jamais été entièrement convaincu par la comédie que je jouais à Poudlard, contrairement aux autres professeurs. Mais j'étais persuadé de pouvoir le convaincre, en lui jetant un peu de poudre aux yeux.
J'avais tort.
J'ai échoué.
Pour la première fois.


28 juillet 1945

Il n'est pas bon de s'attarder ainsi sur l'échec, je dois continuer à avancer. Même si, en prenant ce poste de professeur, j'espérais secrètement retrouver Poudlard.
Dans ma colère, j'ai jeté une malédiction sur le poste : il est inadmissible que je ne sois pas pris, et qu'un autre professeur établisse ses quartiers pour les années à venir.
Cela me servira aussi à éventuellement reprendre le poste. 
Lorsque j'aurai répandu cette rumeur, Dumbledore n'aura plus aucun candidat, à part moi. Il sera donc obligé de me prendre.
Je pourrais profiter de cette année pour approfondir mes connaissances en magie noire, et commencer à recruter mes fidèles.




Ophélie & Gaëlle

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